

Très tôt, la lecture de Spinoza, Leibniz ou Hegel a éveillé ma vocation pour la philosophie.
Après des études d'Art à Lyon et une formation en philosophie allemande, j'ai commencé en 2017 l'élaboration de thèses.
Depuis, je développe certaines d'entre elles avec des chercheurs au Centre National d'études spatiales.
Dans la rubrique "Concept" vous trouverez certaines de mes thèses. Dans la rubrique "Textes" mes poèmes.
De l'être à l'éternel
Voici un travail illustré accessible à tous.
Partant de la notion la plus fondamentale connue : le temps, il démontre par le déterminisme, l'évolution de la perception.
Le temps

Le temps est l’entité du monde.
Existant sous forme de cycles, il rebondit sur lui même pour se
sentir exister.
Depuis hypothétiquement 13.82 milliards années lumière, il nous est perceptible dans un cycle énergétique : l'univers.
Entré en résonance par confrontation à lui même, le temps a ainsi créé un système diversement fréquencé. Ces différentes fréquences engendrent l'évolution différée de certaines parties créant une instabilité.
Par conséquent, le temps est perçu identiquement rectiligne et ininterrompu mais subjectivement rapide ou lent selon sa perception.

Univers
L'univers est plein.
Uniquement perceptible par ses semblables, il est limité
rationnellement mais infini par l’absence de vérité.
Son accroissement sur lui-même témoigne de cette incapacité génératrice appelée force vitale qui existe subjectivement selon l’évolution de ce qui le compose.
La force vitale, qui cristallise et télescope sa composition, permet par réaction physique et chimique, l’élaboration de systèmes de plus en plus variés.
Apparu pour se retrouver, existant par l’existence de son contraire, sa finitude serait d’atteindre la satisfaction de la neutralité.
La vie

La matière est un fragment
du monde.
Partout différèrent constituée, elle est télescopée par la force vitale ce qui engendre des amassements hétérogènes produisant des réactions chimiques.
La matière immergée dans l’eau, à l’abri des rayons ultra-violets, la présence d’éléments dissous, créé des sédiments se déposant sous forme de strates. Ces sédiments confèrent à la matière une enveloppe hermétique.
Vulnérables aux éléments, ces sédiments se désagrègent, se déconstruisent puis se reconstruisent au fur et à mesure que d’autres particules s’agglomères à l’ensemble. L’apport de ces nouvelles substances créé de nouvelles
réactions chimiques.
L’action répétée de ces troubles, structure l’amas sédimentaire le dotant d’une primitive consistance alvéolée.
Cet état, permet l’absorption et la restitution d’énergie engendrée par
les futurs troubles.
Leur énergie est alors restituée en prenant appui sur la matière qui le soutient.
Forme animée du monde, la vie est apparue grâce à la stimulation d’un amas de particules liées par réactions chimiques.
Confronté au monde, la conscience émise par sa stimulation lui permet d'évoluer pour s'adapter à son environnement.
Provenant d'un seul organisme, son évolution résultante des différents environnements dans laquelle elle s'est confrontée,
a engendrés un nombre incalculable de variété.

La pyramide de la conscience

Nous percevons le monde par notre corps et à travers
nos perceptions afin de faire perdurer la vie.
La conscience analyse le présent.
L'inconscient est le résidu utile de la conscience.
Il est constitué d'automatismes permettant de répondre
mécaniquement aux éléments fréquemment rencontrés
dans le passé conscience et génétique de l'individu.
Enfin, le corps s'adapte par la sélection biologique.
L'être humain est doté de la conscience de sa conscience
suite à une évolution prochainement expliquée.


Les sens
Toutes les espèces vivantes sont dotées de sens qui leur permettent de percevoir leur environnement.
Chacun a pour origine une réaction chimique et mécanique qui a évolué permettant à l’individu
de prospérer. Interprétables uniquement par ses semblables, les sens sont indispensables à l’élaboration de la conscience car c'est eux qui la stimulent.
L’être humain est doté de 5 sens.
Ces sens sont variablement développés d’un être humain à l’autre en raison de son adaptation génétique et personnelle.
Unique moyen de perception, l’individu se construit sur la perception de ses sens. Si sa génétique
l’a doté d’une certaine sensibilité dans l’un d’eux, il sera d’avantage disposé à percevoir certains éléments. C’est pourquoi, les sens sont indissociables de la construction de la perception.
La stimulation d’au moins un de ces 5 sens est indispensable pour générer la conscience, car c’est par confrontation au monde que se construit l’individu. Ainsi, analyser le monde par l’un de ces sens ne mène pas au même cheminement mental et la même interprétation qu’en l’analysant par un autre sens.
Enfin, l’individu élabore sa perception avec plus de conviction si sa perception lui parvient de plusieurs sens simultanément.
Le cerveau
Le cerveau est un organe phénoménalement complexe et puissant.
Si son fonctionnement est encore largement méconnu, on sait néanmoins qu’il a pour fonction d’analyser et référencer les perceptions prévenantes des différents sens du corps.
Faussement considéré comme un organe dissocié, le cerveau évolue lui aussi
pour s'adapter au monde.
Ainsi, si primitivement sa fonction consistait à interpréter et associer deux perceptions dissociées, l’apparition et l’élaboration de nouveaux sens l’a rendu incroyablement développé.
Il est constitué de différentes parties fonctionnant distinctement comme simultanément en fonction de la situation rencontrée.
Chacune de ses parties a pour origine l’évolution de l’environnement.
Sa capacité et sa façon d’analyser variant d’un individu à l’autre, le cerveau occupe une place centrale dans l’évolution de la vie. Toutefois, le cerveau n’a aucun contact direct avec le monde puisqu'il le perçoit uniquement sous forme d’impulsions électriques provenant
des sens et transmis jusqu'à lui par le système nerveux.
Par conséquent, pour le stimuler, il est indispensable de présenter le corps dans un environnement disposé à la stimulation de ses sens.

Projection mentale

Tout être vivant est doté d’une conscience et d’un ensemble d’automatismes acquis par son passé personnel ou génétique que nous appelons l’inconscient.
De plus, l’être humain (après l’apprentissage de la parole) est doté de la conscience de sa conscience.
C’est-à-dire, de sa capacité à se projeter mentalement dans un passé mémoriel et un futur hypothétique.
Cette faculté lui a été donnée grâce à la non nécessité de ses membres supérieurs pour se déplacer suite à son redressement sur ses pattes arrières en conséquence de l’évolution de l’environnement dans lequel il vivait.
Ses bras lui ont permis en pointant l’horizon (la direction dans laquelle il va) et en montrant derrière lui (l’endroit d’où il vient) de concevoir, d'abord très primairement son incrustation dans le temps.
En assimilant un son sur chacun de ses deux gestes, les prémices du langage sont nées.
Depuis des millions d’années, l’épaississement de son tissu neurologique causé par la répétition de cette projection mentale a permis l’élaboration d’un langage de plus en plus complexe permettant à l’humain de se projeter de plus en plus loin et de plus en plus précisément dans ses souvenirs.
Cette projection mentale rend également possible l’élaboration de théories basées sur son expérience permettant d’anticiper et de préparer l’avenir.
C’est grâce à cette projection mentale et plus particulièrement leurs reflets sur le présent que l’humain dispose de la Conscience de sa conscience. Il a par conséquent la capacité d'affirmer « J’étais, je suis, je serai ».
L’éléphant dispose d’une primitive projection mentale due à sa trompe.
Evolutions psychologiques et langages
Le langage a évolué en rapport avec l’environnement dans lequel les individus vivaient.
Par exemple, les langues germaniques sont particulièrement structurées grammaticalement car les individus qui les ont générées vivaient sous un climat rigoureux. Ces climats rudes nécessitent une projection mentale importante, car les faibles ressources dues à l’hiver ou la sécheresse obligent les individus à anticiper et rationaliser pour survivre.
La nature sélectionnant biologiquement les individus les plus adaptés à leurs environnements, les individus avec un système de pensée structuré car rendant la projection mentale plus accessible et leur langage qui l’exprime a perduré.
Si ces peuples sont par conséquent, particulièrement adaptés aux activités nécessitant en forte projection mentale, ils sont également plus anxieux car perpétuellement confrontés aux incertitudes du futur.
Ces peuples sont aussi moins sentimentaux, car les désirs et les émotions sont l’œuvre du corps qui lui reste ancré dans le présent.
D’autre part, les peuples issus de climats plus cléments, mentalement d’avantage ancrés dans le présent, offrent des atouts tels qu’une compréhension immédiate accrue et une forte adaptabilité, mais sont plus fortement influencés par leurs désirs
et à leurs émotions.

Divinités et religions
La projection mentale de l’être humain le rend capable d’avoir conscience de sa conscience.
Cela lui confère l’illusion d’avoir une pensée décorporée.
Cette illusion de se penser extérieur au monde est le point de naissance de la philosophie dualiste stipulant que la conscience et le corps sont deux entités dissociées.
C’est pourquoi, partant de cette illusion, la conscience confrontée à la finitude du corps et autres faits insaisissables, l’humain a inventé
des théories lui permettant de donner sens à ses interrogations et consoler ses peines.
D’abord, en baignant son environnement d’esprits, il a inventé les premières divinités :
le Dieu du vent, le Dieu des mers, etc.
Avec l’épaississement de son tissu neurologique et l’accroissement de la projection mentale qu’elle rendit possible, l’humain a acquis
une compréhension de son environnement de plus en plus aboutie.
Toujours confrontée à la mort, l’élaboration de croyances et de théories théologiques de plus en plus complexe se sont développés.
En inventant des arrières mondes tels que le paradis, le purgatoire ou l’enfer, les religions ont permis d’atteindre la quiétude
des individus en promettant à leur conscience, son existence pour l’éternité.
Créatrices de systèmes de pensée transmis par l’éducation, les religions ont permis de fédérer en ensemble d’individus,
donnant naissance aux civilisations.

En expérimentant son environnement, la conscience se confronte à la force vitale du monde procurant à l’individu sa perception.
Pour le combattre, la conscience s’appuie sur ses perceptions passées sans que celles-ci lui soient présentement conscientes.
Sa perception du monde est par conséquent en perpétuelle évolution.
Chez l’être humain, la conscience de sa conscience lui permet de s’auto-analyser en naviguant abstraitement dans sa pyramide de perception. Ceci est cependant possible par la simulation de sa conscience et donc d’au moins un de ses sens. Ainsi, en analysant son passé, il est influencé par la perception de son présent
car percevant à travers.
Notre conscience se situe au point de contact entre notre force vitale et celle du monde. Celui ci étant nos perceptions passées dans le cas d’une projection mentale.
La réflexibilité
Construction de la perception



Fondamentalement, la génétique et le métabolisme du corps le prédisposent à une certaine perception de son environnement.
De plus, le passé de l’individu, sa santé et son acuité sensorielle et cognitive sont des variables menant à une perception du monde radicalement différentes.
Le monde, nous le percevons par nos sens, à travers nos idées précédentes.
Une idée est plus affirmative que sa prétendante lorsque la force vitale du monde ne lui est pas contradictoire et plus puissante. En effet, si c’est par confrontation au monde que l’on se construit, c’est à travers notre pyramide de perception que nous nous y confrontons.
À la naissance, la force vitale animant les sens du nourrisson l’amenant à percevoir le monde.
La perception qu’il s’en fait est aussitôt renforcée ou non par sa perception suivante. Si cette deuxième perception, passant par la première, lui est cohérente, elle la renforce.
La force vitale passe alors par ces deux perceptions, etc.
Si ce n’est pas le cas, la force vitale fait appel aux autres sens pour tenter d’élucider cet élément dérangeant, créant de nouvelles connections neuronales.
Notre environnement évoluant, notre perception ébranle parfois nos précédentes.
Dans ces cas, plus l’élément est contraire à nos perceptions passées, plus un nombre important d’étages de la pyramide de notre perception est ébranlé.
En définitif, les idées, construites et viables par leurs précédentes, influencent la perception de l’être qui se situe au point de contact entre sa force vitale et celle du monde.
La force vitale pousse l’individu à se confronter au monde selon sa pyramide de perception.
Il analyse sans cesse les éléments qui composent son environnement.
Ses perceptions précédentes s’épaississent au fur et à mesure que les suivantes passent par elles.
Dès que l’individu rencontre une situation inhabituelle, inconsciemment, il fait appel à ses autres sens. Cela permet d’appréhender plus efficacement l’élément qui oppose une résistance. Les autres sens, eux aussi dotés de leur pyramide de perception perçoivent l’élément selon leur pyramide de perception.
Un élément ayant été traité par plusieurs sens sera référencé dans chaque pyramide de perception, mais lorsque cet élément resurgira, la pyramide d’idées de tous les sens ayant participé à sa compréhension resurgiront simultanément donnant l’illusion d’une uniformité.
Par conséquent cet élément occupera un souvenir puissant car l’individu se sera d’avantage bâti sur ce fait que sur un autre élément plus anodin.
Si notre perception du monde change perpétuellement, c’est parce qu’il évolue autour de nous pareillement que nous le faisons évoluer pour s’y adapter.
Ainsi, la créativité est le rapprochement de différentes perceptions passées qui confortées au monde par notre perception génèrent de nouvelles idées. Le monde est par conséquent de plus en plus complexe et varié.
Les individus bâtissent tout au long de leur existence, leur pyramide de perception.
Par conséquent, il se construisent des vérités qui ne sont que des illusions de leur temps.
Pour quiconque vit suffisamment longtemps pour s’en rendre compte : l’existence apprend, puis apprend que l’on a tord avant d’apprendre qu’en plus d’avoir tord nous avons raison.
Tout est subjectif et évolue à plus ou moins long terme.
Attraction
Dans le monde, la force vitale émane de partout, sous différentes formes et dans toutes les directions.
Les liens d’appartenances unissent les êtres dont leur perception leur est profitable pour faciliter la prospérité de la vie.
Profondément ancrés dans toute forme de vie, ils sont d’avantages développés chez les individus ayant été par le passé d’avantage en proie à leur environnement.
Chez l’humain, un animal aux capacités limitées originaire de la savane où vivent de grands prédateurs, ces forces d’attraction sont particulièrement développées le dotant de besoins sociaux notables.


Confronté au monde, l’individu est perpétuellement à la recherche de ce qui peut le maintenir en vie. Pour cela, il préconise les perceptions qui lui sont profitables.
Avant de naître, vierge de son existence, le nourrisson possède des instincts de survie.
Ses instincts lui ont été transmis par les gènes de ses géniteurs qui grâce à ses automatismes conservés par répétition face à des situations rencontrées par ses ancêtres ont permis
à son espèce de perdurer dans le temps.
À partir de la naissance, il perçoit sensoriellement le monde.
Visuellement une nappe de couleurs, acoustiquement une cacophonie, etc.
Son existence lui apprend à détailler ses perceptions. Les couleurs, les formes, les bruits et les sensations qui lui permettent un assouvissement de ses besoins deviennent sources de désirs et d’attractions.
Après l'activation de nouvelles parties cérébrales, l'humain focalise ses perceptions sur ses semblables permettant une adaptation au monde accrue. Le lien maternel facilite son attirance
pour celle-ci afin de permettre une nutrition, une sûreté et un apprentissage assuré.
Les besoins sociaux se développent poussant l’individu à se confronter aux autres.
Son attraction vers autrui se développe au fur et à mesure qu’il perçoit chez l’autre son reflet. Des liens amicaux sont alors créés afin de permettre à la vie d’assurer sa prospérité. L’emmagasinage de ses perceptions passées, bâties dans sa pyramide de perception le fait évoluer.
Doté après la puberté de désirs sexuels, ses gènes quelque peu modifiés par rapport à ses géniteurs grâce à son expérience seront transmis à sa descendance lors de la reproduction.
L’empathie et la compassion qui résultent des besoins sociaux chez certaines espèces, sont un phénomène réflexif. En effet, en percevant autrui, l’humain ne perçoit pas quelqu’un d’autre, mais plus ou moins lui-même.
Par conséquent, plus il perçoit une partie de lui même ébranlée plus il est impacté.
Désirs et émotions
Les désirs et les émotions sont intimement liés aux besoins de l’individu.
Émanant du corps, la force vitale jaillit à travers sa sensibilité.
Par conséquent, les désirs et les émotions modifient proportionnellement la perception de l’individu qu’ils occupent un besoin primordial
pour sa prospérité.
Chez l’humain, en plus de besoins vitaux similaires à ses semblables,
il est doté de besoins sociaux dus à son passé ne lui permettant pas de survivre seul.
Il possède également d’autres besoins particulièrement développés
tels que les besoins de reconnaissance et d’accomplissement.
Ceux-ci, fortement liés car étant la forme surdéveloppée de ses besoins sociaux qui agissent pour assouvir son anxiété résultant de sa projection mentale.
Les désirs et les émotions évoluent pour permettre à l’individu qui
les ressent une adaptabilité à son environnement.
Chacun, comme la sensation de bonheur ou de tristesse qui en découlent n'est pas une finitude mais un moyen.

Philosophie

Retour du vide
Bientôt
Depuis deux ans, j'écris un ouvrage philosophique.
Mêlant psychologie évolutionniste, philosophie et étude de civilisation, ce livre a pour but la démonstration du conséquentialisme en proposant une vision du monde axée sur l'évolution de la conscience.